100-C & 100-D boul Anjou, Chateauguay, QC, Canada, J6K 1C4
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LOI 96

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Le problème

Plusieurs jeux de miniatures, jeux de société, jeux de cartes à collectionner et tous les accessoires qui leur sont reliés sont maintenant illégaux au Québec. Pourquoi? Parce que le français n'est pas prédominant sur leur emballage. 

Exiger de traduire leur emballage, c'est essentiellement les interdire. Des pots de peinture produits au Danemark, des jeux de miniature britanniques qui comptent une petite communauté de joueurs au Québec, des ensembles de dés allemands, des jeux de société d'éditeurs aux moyens modestes qui n'offrent pas de règles en français, des jeux de cartes à collectionner japonais... Ce sont tous des exemples de produits qui disparaîtront du paysage ludique québécois si la loi 96 est appliquée telle quelle. 

Pour protéger notre passion, il faut que les jeux et les accessoires soient exclus de la loi 96 et qu'ils soient reconnus en tant qu'objets culturels, comme le sont déjà les romans, les bandes dessinnées et les livres de recettes.

À l’attention du gouvernement du Québec, du ministre de la Langue française et de l’Office québécois de la langue française (OQLF)

Considérant que la Loi 96 vise à renforcer la protection de la langue française au Québec, notamment en encadrant la langue d'affichage, de commerce et d'étiquetage des produits ;

Considérant que cette loi, dans sa forme actuelle, risque d’imposer des contraintes démesurées à la distribution, la vente et l’accessibilité de produits culturels ludiques comme les jeux de miniatures, les jeux de société, les jeux de cartes à collectionner ainsi que les accessoires de loisir créatif tels que les peintures, pinceaux et dés;

Considérant que ces produits, tout comme les romans, relèvent d’une culture ludique et narrative internationale qui contribue à l'enrichissement personnel, à la socialisation, à la créativité, et à l’ouverture sur le monde;

Considérant que bon nombre de ces jeux ne sont pas produits ou traduits en français, et que leur importation dans le respect strict de la Loi 96 pourrait compromettre l’existence même de ce marché au Québec, nuisant ainsi à une communauté passionnée, inclusive et en croissance tout en entraînant la fermeture de plusieurs commerces;

Considérant enfin que le traitement réservé aux livres, exempts de traduction obligatoire lorsqu'ils sont destinés à un public spécialisé, pourrait raisonnablement être appliqué aux jeux à contenu narratif, créatif ou stratégique équivalent;

Nous, soussignés, demandons que les jeux de miniatures, les jeux de société, les jeux de cartes à collectionner et leurs accessoires soient exclus des obligations linguistiques de la Loi 96 et soient considérés au même titre que les livres, en tant qu’objets culturels.


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  • Eric Tremblay le

    file:///C:/Users/ric12/Downloads/Vivre%20en%20fran%C3%A7ais%20-%20Entreprises%20-%20Jeux%20ou%20jouets%20(1).pdf

  • Pierre Grondin le

    De grace, un peu de bon sens dans nos lois.

  • François Bédard le

    Bien d’accord que la rigidité de l’OQLF risque de faire disparaître tout une industrie ludique et forcer des Québécois à magasiner hors province, c’est ridicule!


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